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Publication des articles du plus récent au plus ancien...

jeudi 23 septembre 2010

Nouvelles Chansons

Alors voilas, de nouvelle chansons, enregistrées un peu a la va vite, mais bon, on saisis l'idée.
Enjoy !






mercredi 22 septembre 2010

Nos vacances aux USA

Alors voilas, ça fait maintenant... trois semaines environ que nous sommes revenu des USA, le travail a repris pour ma part depuis presque deux semaine, et on finit par se rétablir dans une ambiance de ville, de Montréal, même si en revenant je me suis demandé comment j'allais faire pour gérer cette crise psychologique !
Mais assez d'intro, passons aux vacances proprement dîtes:
C'était excellent !
Le mardi matin, Paulo est allé sur Saint-Joseph louer une voiture chez Via-route, c'était les moins cher en ce qui concerne le fait de devoir traverser la frontière et les questions d'assurance que cela implique. N'étant pas encore âgé de 25ans, on a du payer une sur-taxe de 10$/jours, ça reste raisonnable.
Je sors du travail à 14h, je rentre direct, enfin, direct, une voiture ma coupé la priorité a un feu, et heureusement qu'elle a freiné fortement, sinon j'étaie dedans. Mais j'ai quand même finit à taper le trottoir d'en face a pleine balle, du coup ma roue avant s'est littéralement pliée, et mon pneu a explosé, j'ai donc finit le trajet a porter mon vélo sur mon épaule, avec de gentil niaiseux dans une voiture à côté de moi dans les embouteillage qui m'offrait de me racheter mon vélo pour cinq pièce... ah - ah - ah, t'es pas drôle où tu le fait exprès !?!!
Bref, arrivé à l'appart, le temps de finir deux trois trucs et c'était partis, notre appartement bien gardé par Mélissa et Yannig qui était à ce moment précis sans logement, quelle synchronisation hein !
La route, ah, que c'est bon ! bon ici c'est un peu dangereux, on a le droit de te doubler par la droite, alors ça peux surprendre !
On s'arrête au Duty-Free, on fait le plein d'alcool, Paulo achète une montre de grand-père, et on est repartis.
Et puis, bin ouai, la douane, enfin, la frontière quoi.
Une frontière ça fait bizarre, je préfère l'Europe pour ça, il n'y en a pas !
Mais on a pas eu de problème du tout, juste un frais de 6$, deux trois papiers remplis et c'était repartis. Toujours pas plus fan des frontières, même si, à ce qu'on me dit, elle est soft, étant la plus longue frontière au monde non-militarisée.
Petit à petit le paysage change, ça devient, plus... forêt, ouai, y'a pas d'autre terme. Le Vermont, le New Hampshire (où nous allions) n'est qu'une immense et vaste forêt, de la forêt, encore de la forêt pendant des heures de route ! c'est bizarre, t'as pas trop l'impression d'avancer en réalité.
Et c'est là, la première fois, que j'ai commencé a prendre conscience de l'immensité des USA. Ça aide aussi à comprendre d'autres choses, mais j'y reviendrai plus tard.
On arrive le soir, vers 19h30 chez une amie de Tristan, qui habites dans une sanctuaire de vie sauvage, sa maison était la plus proche autorisée... d'un lac !!! oh yeah !
A à peine 100 mètres de la maison en bois, un lac magnifique, avec l'eau tellement claire qu'en plein milieu on pouvais presque distinguer le fond par en temps radieux.
Rachael, l'amie de Tristan est une fille absolument agréable, on en fait plus des comme ça, aussi sympa, aussi accueillante, bref, la personne idéal pour nous accueillir en vacances.
Les vacances dans ce sanctuaires furent excellente, trop courtes, forcément, mais excellentes:
les ballades dans la forêt, m'emmenant en haut d'une colline avec la vue sur toute la vallée, les baignades dans le lac, le canoë, la rencontre d'une tortue, de petits écureuils étranges qu'on appellent des "suisses" au Québec !!! Et d'un serpent aussi, mais non, pas d'ours malheureusement ! ahaha !
Nous avons aussi passé une mâtiné à petit déjeuner chez les parents de Laurel, la femme de Tristan, rencontre avec leur fille Rose, je suis pas fan des enfants, mais elle est mignonne j'imagine, et surtout bien rigolote, ça je comprends mieux, les enfants sont d'une ironie et d'un sarcasme étonnant, car ils arrivent a rendre ces dernières qualités non des choses noires et et désinvoltes, mais au contraire des moment d'amusement plein de naturel.
Un soir nous sommes allé manger un burger dans une place typique américaine, genre vieux trailer, au bord d'un parking, sièges aux bar, nourriture de merde excellente, le Peterboro's Diner.

La chronologie des évènements ne m'apparait plus clairement, même si chacun d'entre eux reste encore clairement en mémoire, ceci pour expliquer l'aspect flash d'image, et non livre d'histoire.

Un matin, réveillés tôt, nous sommes partis pour Boston, Tristan ayant juste repris ses cours, histoire de visiter cette superbe ville,et aller voire ce mythe qu'est Harvard !
Arrivé à Boston, nous allons manger un bout avec Tristan et Laurel. Puis ils nous font visiter un peu le village qu'est Harvard:
Une vraie petite ville, le vieux centre trônant au "milieu", avec son patch de verdure où des étudiant s'envoient des balles de football américain, lisent des livres, s'allongent dans l'herbe, contre un arbre, ça donne comme une envie d'étudier d'un coup d'un seul !
Après cela, nous sommes partis visiter le centre ville de Boston.
C'est une ville magnifique, et, même si je me répète, elle est magnifique, pardon, pas magnifique, non non, magnifique !
Les quartiers sont définis, chacun son style distinct, une ambiance Irlandaise, une ambiance Italienne, une ambiance américaine, on s'y perd, mais on adorent ! Et les buildings! rien à voire avec Montréal, c'est bien plus haut !!! et bien plus compact. Je n'aie encore jamais vu New York, mais je me dis: si ça c'est déjà comme ça, qu'est ce que ça peu être !?!!!
Dans un parc, avec Jeanne, nous avons fait la rencontre d'un écureuil particulièrement... dingue ! Il était à quelques pas de nous, nous regardais, puis sautais dans tout les sens, se roulais par terre, ressautais, tournais en rond, genre il faisait son show, absolument hallucinant et tellement drôle !

Le soir, nous somme allé avec Tristan et des amis à lui, Colin et Michelle, dans une place intéressante, un restaurant bien de pizzas, avec à côté, ouvert, un Bowling.
Pas le genre de bowling qu'on connais, on appel ça ici du candlepin, si j'ai bien compris.
ça se joue avec des boule plus petites, et les quilles sont beaucoup moins grosse... c'est bien plus difficile que du bowling, mais ça a sont charme, et avec un petit whisky, ça devient le fun !
La soirée finis, nous faisons nos adieux à Tristan, Colin et Michelle, et nous repartons pour le lac, une bonne heure et demi de voiture, retour chez Rachael pour le dernier jours et demi avant notre départ.

Un peu plus de baignade, de canoë, de ballades de visite d'un marcher locale avec Rachael, avec des musiciens jouant du Dylan au milieu, oh yeah, un déjeuné américain pancake, bacon, œuf, et j'en passe et le voyage touchait à sa fin...
Non sans regret, on se retrouvaient un samedi midi à dire au revoir à Rachael, nos affaires dans la voiture la plus inconfortable du monde (ah ouai, je vous ai pas dit, les KIA, c'est de la merde absolut, impossible de ne pas se briser la nuque en dormant, n'a-ch-e-ter pas ça)
Et c'était repartis, on quitte les vieilles voitures des films, on quitte la forêt, on quitte le calme et le silence, on repart vers Montréal, le teint rouge et bronzé, brulé, l'humeur rechargée à bloc, mais un peu ternis pas une fin si soudaine de bien être (ouaaa, ça tue cette phrase hein?! ahaha!)
On reviens donc, le ciel et gris en arrivant à Montréal, les nuages noires touches presques les buildings étrangement, une vue macabre au retour d'une courte semaine de soleil !
Mais ne soyons pas si sombre pour nous quitter, oh non, quittons nous avec les photos du voyage, sagement préservée pour aider à apaiser cette fin abrupte:




























































vendredi 20 août 2010

Oh yeah, elle était canon !

Allright, parfois on se demande si y'a pas du hasard, enfin, comme tout le monde cherche un peu de sens on se permet de s'y risquer.
Je m'explique: aujourd'hui vendredi, je savais que je voulais aller chez le coiffeur. Seulement j'avais aucune idée de ou aller. Paul m'avais parle d'une place ou il était allez le jour avant, mais nan, pas envie, je préférai chercher moi même, quand on touche a mes cheveux, je veux trouver une personne de confiance ou je lui dit: fait un truc du genre ça, et puis elle se débrouille, c'est son boulot. Seulement faut pas être déçu du résultat quand tu fait ça, c'est pour ça que tu dois trouver quelqu'un que tu peu... sentir proche, il comprendra sans même parler ce dont tu as envie.
Bref, revenons en au fait:
Donc, sans savoir ou aller, je m'en vais déjà au travail, horaires oblige. Et qui est ce qui se remmène? Une fille, plus ou moins habituée de notre place, mais que j'avais pas vu depuis quelques temps. Et je lui dit: t'es pas coiffeuse toi(en anglais, allright,talkin about nespresso, what else?). Et elle me répond: Bin si, je travaille au salon de coiffure Normand (non, c'est pas le style de Normandie, juste le nom). Et paff, je prends son numéro et lui dit que j'ai besoin de ses services après mon shift (quart de travail).
C'est t'y pas beau ça, hein? sans bouger, sans chercher, paff, une coiffeuse, et voilas, d'où le titre, elle est canon ! Elle pourrait avoir l'air d'une pétasse, c'est claire, mais ça manière de s'habiller n'est rien de ce style: des vieux t-shirt découpées oudéchirés, les jeans pareil, des cheveux décoloré blanc blond, crade, et tellement sympa !
Bref, je l'ai sentis. Elle a compris ce que je voulais, j'avais uneidée, une photos, mais d'un gars avec les cheveux long, rien a voir, elle a compris la ou d'autre aurai dit: c'est quoi le rapport entre ta photos d'un mec avec les cheveux long et tes cheveux court, tu veux des rajout??? nan, elle a saisi que je voulais tendre vers cette coiffure, comme un bourgeon d'une fleur a venir si tu vois lamétaphore !
Bon, la on se dit: euh, ouai, c'est juste une coupe de cheveux la, relax.
Bref, ça ma beaucoup plus ! voici une petite photo, avec une nouvelle veste aussi, j'ai mis du temps a me convaincre de l'acheter dans le sens ou je n'en ai pas l'utilité pour le moment, mais je me suis dis: pour quand il fera froid, ce sera utile.


mardi 17 août 2010

Re-anregistrement de Dylan et Souchon, ainsi que... visite de l'appartement !!!

Alors voilas, cette après midi (mardi) j'ai fait un tour avec Lucile (une collègue de travail, aussi en PVT au Canada) chez Archambault, un magasin Gigantesque de musique, instruments, gode michets, micro-onde, avion a réaction, tout se que tu veux, même ta soeur.
Je me suis racheté des cordes de mi aigu, ça en fait déjà 2 qui cassent, j'ai donc pris du rabe !
Je re-anregistre donc Tambourin Man et La Vie Ne Vaut rien dans les bonnes tonalités, même si le son n'est pas bon, ça sonne déjà mieux d'une certaine manière.
Je me suis aussi permis de faire une visite de l'appartement en video, en "bonus" de La Vie Ne Vaut Rien, car ça me gave de faire des photos de paysage et d'appartement, surtout avec un appareil numérique pour ne pas attendre un développement ou gâcher des prises sur des chambres, mures, cuisine etc. Et je pense que ça rend bien mieux que des photos pour le coup, enfin, vous allez bien voire.
Je n'en dis pas plus, bonne écoute et bonne visite !

Dylan:


Souchon et visite de l'appartement:

lundi 16 août 2010

Deuxième jet de photos avec Diana

Aujourd'hui lundi, sortis du travail j'enfourche mon vélo et c'est partis pour une bonne vingtaine de minutes de trajet pour aller au super photo shop Lozeau situé a l'angle de Bellechasse et Saint Hubert dans le nord du Plateau.
Une fois mes photo récupérées, je prends un formulaire pour postuler dans ce magasin, on sait jamais, et c'est repartis direction rue Durocher pour découvrir le résultat.
Dans l'ensemble satisfait, des surprise agréables d'erreurs commises, du genre le sténopé du Mont Royal pris par dessus la photo avec le masque japonais, pas prevu du tout mais excellent rendu.

Pour l'instant j'utilise des pellicules negatives, pour me faire la main, elle coute moins cher, c'est les plus classiques, pour dire j'en ai acheté a 2$ sur internet en achetant l'appareil. Mais une fois que je me jugerai assez skilled, je vais me mettre a utiliser des pellicules diapositives et les faire tirer en développement croisé, c'est a dire que le photographe utilise la chimie des pellicules negative pour déveloper une diapositive, le résultat donne des photos aux couleurs saturées, ou le noir devient bleu ou vert, avec parfois des effets de couleur sur toute la photo, c'est tres aléatoire, dépendant de la pellicule utilisée et... du hasard aussi ! Bref, autant dire que des photos avec un Diana seront bien plus complètes avec des diapositives.

Chez Lozeau je me suis trouvé un petit trépied de voyage, bien pratique, on peu le ranger dans un sac a main, même si j'en ai pas, bref, ça évite de devoir rester a cote de l'appareil pour les longue expositions, et sa permet aussi de ne pas bouger tout le temps !!!
Sur ce, je ne vais pas commenter chaque photos, mais vous laisser apprécier, ou au contraire ne rien comprendre a mon engouement pour ce genre de photos, ce qui ne m'étonne plus vraiment considérant le monde dans lequel on vit, a questionner tout ce qui n'est ni une avancée technologique, ni une recherche de la performance, bref, a questionner d'un regard de juge le crime sans motivation.

Enjoy, c'est le maitre mot.







































samedi 31 juillet 2010

Les débuts à la guitare...

Voici la première chanson que j'ai voulu apprendre, bon, d'accord, à la base je voulais faire une autre de Dylan, Don't think twice, mais elle est vachement dure en arpèges et tout, alors j'ai même pas essayé, j'attends de me sentir mieux, et surtout d'avoir appris a faire correctement des arpèges sans avoir les doigts qui s'en vont dans tout les sens !
Enfin, voici donc la première, Mr tambourin man. Il y a quelques erreurs dans la vidéo, mais j'avais pas envie de l'enregistrer 100 fois alors je me suis dis "et puis marde, c'est correc, tabarnak!".
Enjoy




Comme vous pouvez constaté, j'ai, comme on dit "tripé" avec ma voix, si vous trouvez ça pas terrible, dites le moi par ce que je vais prendre de mauvaises habitudes sinon, enfin, mauvaise, tout est relatif, disons non plaisante pour les oreilles des autres, moi je kiff, mais c'est n'est que mon opinion, subjective donc.

Passons.

Voici la deuxième chansons que j'ai apprise, une chanson de Souchon, La vie ne vaut rien. L'autre jour (marrante comme formule hein?!) j'écoutais de la musique sur Grooveshark, et je me rappelais les voyages en Hollande avec ma mère. Elle passais toujours soit du Génésis, ou bien du William Sheller, ou bien du souchon, ou bien du Alan parson's project, bref, donc j'écoute un peu de souchon, et j'entends cette chanson, et je me dis... "hum, ça a pas l'air trop dure cette hostie de tune tabarnak"
Je vérifi donc... bin oui, j'ai une tendance a écouter la musique et me dire hum, ca a pas laire difficile et puis je regarde les tablature et pam, jarrive pas a faire deux notes, faut pas se fier a ses oreilles !!!
Bref, je vérifi, et ça va, cest jouable pour mon niveau.
Bon, l'enregistrement, là, je joue moins haut (la tonalité) qu'il ne le faudrai pour etre en accord avec l'original, mais je trouvais ca trop haut, du coup un peu chiant a chanter, et puis, pour etre totalement honnète, un peu plus dure a jouer car plus on joue haut, moins les frets (les cases du manche) sont large (haute) donc moins de place pour les doigts, donc plus chiant, et j'aime la simplicité :-)
Moi, quand je me réveille le matin, je boie un lactel bioéthique, et puis je fait un footing avec mon chien, pour des forces et de la vigueur. "Lactel, pour une vie riche de simplicité"
ahahaha !
bref, voici la chanson !



Pareil, deux trois erreurs dans la vidéo, cette fois cest surtout qu'elle est plus chiante a joué plutot que la flème de réenregistrer. ce sera parfait d'ici une semaine.

Voili voulou, j'espère que vous avez enjoyé ! La prochaine ce sera du jack johnson avec symbol in my driveway, j'ai un peu de mal avec alors elle me prends plus de temps, cest encore le chant qui bug. ET puis je pense essayer Résident de la république de Bashung, ou peut etre une autre, mais j'ai bien envie de triper avec la voix de bashung, elle est vraiment tordante. Et puis après (ouai, attention, y'en a des idées) je pense essayé un petit Dutronc père, mais aucune idée laquelle encore. on verra bien !!!

lundi 5 juillet 2010

Une soirée énergique au festival de Jazz !



Vendredi, fin de semaine, le moment de sortir un peu, et oublier la semaine langoureuse déjà loin derrière, mais encore trop présente.
Qui dis sortir en ce moment à Montréal, dis Festival de Jazz. Les plus gros nom du festival sont en concert payant, mais l'on a de quoi se régaler avec les concerts gratuits, dont un qui m'a fait sourire, car présent au festival Jazz dans le Bocage il y a de ça.... pas mal d'année déjà, je parles bien sure du seul et unique Popa Chubby !
Passons.
Donc, vendredi, rentré du travail, je passe quelques temps sur ma guitare, à me faire mal au doigts (je ne sens plus les bouts des doigts depuis une semaine maintenant!), et je regarde ce qui pourrait être tasty ce soir au programme... Je regarde un moment, je trouve quelques groupes qui ont l'aire sympa, mais rien de bien consistant pour mon humeur.
C'est là que Gaby m'appelle, me donnant rdv à la station Berri UQAM, pour aller voir une certaine Sally Folk.
Aussi tôt raccroché je regarde un peu sur la toile, et me rends compte que... c'est très gentil comme musique, disons que je préfèrerai l'écouter dans mon salon ou la jouer sur ma guitare plutôt que la voire en concert. Mais, n'ayant pas d'autre idées, je me dis why not?!
Un peu avant de partir, vers... 20h30, Yannig m'appelle et me dis "Remmène toi David, y'a Caravan Palace en concert surprise sur la plus grosse scène du festival!!" Je n'ai pas vraiment hésité, à vrai dire, un coup de fil à Gaby pour la prévenir de la bonne nouvelle et lui donner rdv là-bas, et c'est partis, malheureusement sans Polo, qui travaillait le lendemain et ne souhaitait pas sortire.
À fond en vélo sur l'av. Mon-Royal, puis métro, et en 15 minutes j'etais dans la foule, avec Yannig, Francesca et Luca à sautiller dans tout les sens au son de Caravan Palace !
Mais ce n'est pas tout, à peine le concert finis, que nous dit le groupe....?
Deuxième concert dans une heure !!! Parfait, car Gaby n'avait pas pu être à l'heure pour profiter du premier show.
Bref, c'etait repartis pour une heure de plus à sauter, crier, chanter, swinger, et j'en passe !


(n'oubliez pas de mettre le lecteur Grooveshark en pause si vous jouez la vidéo)

Le concert finis, nous avons pu profiter d'une dernière bierre avant que le stand Heineken ne ferme,

Puis, nous nous somme mis en quête d'un nouvel espace de musique.
Petite anecdote qui nous a bien fait rigoler sur le coup:
En chemin, je m'arrête pour m'instruire sur le planning de la soirée auprès d'un agent de police, ma bière dans une main (autorisée sur le cite du festival), et ma cigarette roulée dans une autre. Il me dit que non, les spectacles gratuit en exterieur son finis aujourdhui, oui, c'est vrai, il était déja minuit... Puis il me dit "c'est une cigarette que vous fumez là?" Je lui réponds "oui, bien entendu, vous voulez gouter?" Il me réponds "non merci! Je ne sens rien de bizarre" je lui dit alors "vous êtes sûre?" Il me réponds en rigolant, faisant la gestuelle du junky qui tends un joint "vous seriez vraiment culotté de demander si s'était un joint!"
Bref, tout cela pour dire que ce policier m'a bien fait rigoler. Ses collègue n'avait pas l'aire de trouver cela aussi drôle que nous, mais peu importe :-)
Auprès quelques minutes de marches, Yannig, Francesca et Luca nous ont quitté, très fatigué par ces deux concerts de Caravan Palace, ce qui se comprends, j'ai encore des courbature aujourdh'ui lundi !
Nous nous somme retrouvé, Gaby et moi, des fêtards sans fêtes.
"Oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemie
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie?"
Mais non. Gaby était là, et malgré la file d'attente devant la salle du Métropolis, ou un petit groupe s'appellant Papagroove donnais concert, elle m'a convaincu de rester, naturellement en "grillant" la moitié de l'attente par la subtile technique du: je m'assoie sur le trotoire et quand je me relève je fait partis de la file !
Une fois à l'intérieure, j'ai fait un méga bisous à Gaby, elle avait géré, comme on dit.
Ce groupe, se définissant comme de l'Afro Funk, était énorme, me faisant penser à du James Brown, bref, extra funky pour des extra fêtards d'un soir.
Dans le club, c'est ambiance rouge électrisante, lumière, chaleur, petit espace, la scène a hauteur du publique ou presque, le chanteur faisant du crowd surfing, une poupée de superman qui vol à travers la pièce de temps à autre, suivis souvent par un gros ballon jaune avec un smiley (que Gaby s'est pris environ... 5000 fois en pleine poire !!!)
Une ambiance parfaite, un retour dans les années 80-85, avec une bière moins chère que dans le festival ! Seulement 5$ :-)
Nous somme sortis du Club, après un défilé d'au revoir du groupe à travers toute la salle pour rejoindre leur loge, épuisés, ravis, prèt pour une bonne part de pizzas !
Une part de pizzas plus tard, nous avons entrepris la longue marche d'une heure et demi pour rentrer à l'appart, plus le temps passais, plus le chemin se faisait long. Et Gaby avait un petit peu de mal à tenir la route !
Mais nous y somme parvenu, après avoir croisé, attention anecdote, un vieux monsieur, sur Mon-Royal, qui dansais, avec un gros poste radio dans une main, avec une music genre un peu... dance/funky fin 80 début 90. Excellent, il aurait été noir et cela aurai été du rap, on se serait cru dans le Bronx !
Arrivé à l'appart, en environ 2 minutes montre en main, nous étions couchés, un bon sommeil bien mérité après 3 concerts aussi énergiques et une si grande marche !

lundi 21 juin 2010

En avant la musique !

Dimanche dernier, je me suis acheté une guitare. Mon projet initiale c'était vendre mon violoncelle et mon saxophone, puis m'acheter une contrebasse électrique et un clavier, mais cela ne sera réalisable qu'au jour où je pourrai m'établir à un endroit, pour me construire un petit studio, et ne pas trimballer ces instruments encombrants et lourds d'une place à l'autre. Donc, pour le moment, mon choix c'est porté sur l'instrument le plus mélodieux, transportable, commun, et universel (pas vraiment en fait, on devrait dire un truc du genre terriversel, par ce que dans cette univers, il n'est que sur la terre où l'on joue de la guitare, non? pareil pour les droits de l'Homme, Déclaration Universelle, c'est faussé comme terme, les Hommes, ils résident sur la Terre, pas ailleurs...?)
Passons.
J'ai donc commencé à apprendre, et pour tout dire: j'ai mal aux doigts. De plus apprendre tout seul, c'est pas génial, mais au moins, quand je saurai joué, je pourrai dire que je l'ai fait tout seul, grand achèvement dans une vie vide de quête, et j'irai même jusqu'à dire de sens.
On en viens à l'argument majeur de cet article:
La vie, ou plutôt vivre, car la vie, c'est rien du tout dans l'absolu, et bien je ne sais pas vous (et à vrai dire, je ne dirai pas que je m'en fou, mais du moins je ne suis pas dans vos têtes) mais ce n'est pas une immense partie de plaisir, comme on dit, dans le sens où ça fait plus souvent mal qu'autre chose. Alors voilas, en résumé, quand on sait qu'on a de longues années devant soit, que l'on a du mal à s'imaginer les achever, où plutôt jouer son rôle jusqu'au bout, rôle d'être vivant, dans le sens vivant et pas mort, et bien il faut trouver une solution. Une solution à la douleur chronique, une solution à la tentation de disparaître, une solution pour apaiser (et non faire face) aux non-sens quotidiens, aux luttes de pouvoir dans lesquels on se retrouve pris malgré soit, une solution qui nous gardent malgré tout connectés dans cet échappatoire. Je dis connecté, car la solution n'est pas la drogue. On l'a tous essayé, on a tous ressentis cet apaisement, ce calme, cet abandon, seulement on finit toujours par redescendre, et cela dans un état pire qu'au départ.
Alors quelle autre solution choisir? Celle qui est propre à chacun, celle qui fait de nous ce que nous sommes, comme on aime à dire fièrement, comme brandire une carte de visite aux bordures dorées, un costard trois pièces Armani, une Lamborghini Diablo, bref, un calment bien physique, un painkiller, comme disent les anglais.
À ce moment là, on se dit alors "d'accord, mais moi, je choisis quelle marque de painkiller?" Et cette question c'est sûrement la plus difficile à répondre. C'est cette question qui, une fois posée, établie, une fois mise en route, capte notre plus grande attention, occupe une grande part, voir la totalité, de notre esprit, comme on aime l'appelé, lui aussi. Et cette question, personne n'a la réponse pour nous. Parfois, les Autres ont des indices. Indices qui parfois ne résonnent pas au premier abord, puis, au hasard d'une réflexion reviennent comme un accord majeur de notre chemin.
Alors voilas, on regarde son chemin, on essaye de se souvenir de son chemin, quand on à la chance d'avoir toute sa mémoire, d'avoir toutes les clés de son histoire, on a plus de facilité, ou au contraire, on peu se perdre dans toutes les ramifications.
Moi mon chemin, je ne m'en souviens pas, pas de tout, et puis j'oublie, toujours j'oublie. La mémoire me fait défaut, la mémoire des noms, des gens, des épisodes, de l'enfance. La mémoire de l'expérience, celle du physique. Mais j'ai une mémoire qui est plus forte que celles-ci, celle de la musique, en tout cas, pour le temps présent, elle me paraît la plus présente, ça va s'en dire, la plus sereine, la plus calme, la moins lacérée, la moins atrophiée, la moins perturbée. Elle se présente comme un sage au sommet d'un mont, comme un ermite dans sa caverne, comme un diamant dans une un amas de calcaire.
La musique, ça a toujours été mon painkiller à moi. J'ai toujours aimé qu'elle ai des mots à rajouter à ses sons, pas toujours, parfois ils sont inutiles, ou simplement insultants, mais je n'en ai jamais assez créé, je n'en ai jamais assez poussé les barrières, n'ayant jamais franchis le seuil de la porte, trop obnubilé par la beauté de la façade pour faire l'effort de lever le loquet. Mais aujourd'hui je fais cet effort, je tends le bras vers la la poignée.
C'est à ce moment que l'on se rend compte que les métaphores sont poussées tellement loin, qu'on se dit qu'on aurait mieux fait de fermer sa gueule, et... de jouer de la guitare, par exemple !

mercredi 9 juin 2010

Sur la plage du Parc National d'Oka

Arrivé à la station Cartier, Lulu et Mike nous récupèrent (avec la belle voiture de Lulu, une Toyata Matrix), et c'est partis pour le Parc National d'Oka, une des nombreuses réserves naturelles du Canada, une grande forêt au bord du Saint-Laurent.



Le programme de la journée c'est picnic, jeu de bocce sur la plage (et dans l'eau!), corona et observations des belles guidounes qui traînent sur la plage ;-)


Journée d'étente au (coup de) soleil, journée baignade, journée glandouille, on recharge les piles Duracel pour un bon moment !



Quand on passe du temps dans la nature, on se demande toujours comment les gens (et nous-mêmes par extension) font pour vivre en ville, vivre dans ce stress, dans ces voitures qui ne cessent de passer, dans cette entité qui, parfois, au coin d'une rue, nous apparaît bizarement comme dénuée d'humanité.
Non, non, c'est pas une belle phrase de romantique à la con, c'est la vérité (et oui, même quand on est pas catho, on détient la vérité, ah, pardon, la Vérité, avec une lettre capitale, car elle l'est, capitale) Ne me dîtes pas que ça ne vous est jamais arrivé, en vous baladant au hasard des rues d'une métropole, d'avoir ce petit truc, ce petit "tic", comme si on était resté un pas en arrière par rapport au reste du mouvement continue de personnes, et ce sans le vouloir. On se retrouve comme un con, dans un monde étrange, et en général, on se met à rire, car on se sent ridicule, et la situation, elle aussi l'est, ridicule. On a cette image de zombies sur tapis roulants, de carcasses de viande sur la chaîne d'abattoir, cette image d'attente inespéré, que quelque chose arrive, n'importe quoi, quelque chose... de différent, d'inattendu.

En bref, la "campagne", on prends goût rapidement, comme la première bouchée de tiramisu, comme la première gorgée de bière, comme le premier cigare, comme le premier café, un goût sucré, âpre, amère, comme la sauce aigre-douce de la mélancolie.
ps: photos supplémentaires dans l'album du blog