Le programme de la journée c'est picnic, jeu de bocce sur la plage (et dans l'eau!), corona et observations des belles guidounes qui traînent sur la plage ;-)
Journée d'étente au (coup de) soleil, journée baignade, journée glandouille, on recharge les piles Duracel pour un bon moment !
Quand on passe du temps dans la nature, on se demande toujours comment les gens (et nous-mêmes par extension) font pour vivre en ville, vivre dans ce stress, dans ces voitures qui ne cessent de passer, dans cette entité qui, parfois, au coin d'une rue, nous apparaît bizarement comme dénuée d'humanité.
Non, non, c'est pas une belle phrase de romantique à la con, c'est la vérité (et oui, même quand on est pas catho, on détient la vérité, ah, pardon, la Vérité, avec une lettre capitale, car elle l'est, capitale) Ne me dîtes pas que ça ne vous est jamais arrivé, en vous baladant au hasard des rues d'une métropole, d'avoir ce petit truc, ce petit "tic", comme si on était resté un pas en arrière par rapport au reste du mouvement continue de personnes, et ce sans le vouloir. On se retrouve comme un con, dans un monde étrange, et en général, on se met à rire, car on se sent ridicule, et la situation, elle aussi l'est, ridicule. On a cette image de zombies sur tapis roulants, de carcasses de viande sur la chaîne d'abattoir, cette image d'attente inespéré, que quelque chose arrive, n'importe quoi, quelque chose... de différent, d'inattendu.
En bref, la "campagne", on prends goût rapidement, comme la première bouchée de tiramisu, comme la première gorgée de bière, comme le premier cigare, comme le premier café, un goût sucré, âpre, amère, comme la sauce aigre-douce de la mélancolie.
ps: photos supplémentaires dans l'album du blog
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